En 2012, l’étude Obépi (*analyse tous les trois ans la prévalence su surpoids et de l’obésité en France) sur le surpoids et l’obésité présente les chiffres suivants : 32.3 % des français de plus de 18 ans sont en situation de surpoids et 15% présente une situation d’obésité. Ces chiffres montrent que la prévalence du surpoids et de l’obésité chez les français de plus de 18 ans n’a pas significativement augmenté depuis 2009. En Rhône-Alpes, le taux d’obésité reste inférieur à la moyenne nationale.
Selon l’étude ENNS de 2006, 1 enfant sur 5 est en surcharge pondérale. 3.5% souffrent d’obésité et 14.3% présentent un surpoids. En cas d’obésité infantile, le risque de présenter une obésité à l’âge adulte est de 80%.
Catégorie | IMC |
Insuffisance pondérale | ≤ 1,5 |
Valeur de référence | 18,5 – 24,9 |
Surpoids | 25,0 – 29,9 |
Obésité | ≥ 30 |
Obésité modérée (Grade I) | 30,0 – 34,9 |
Obésité sévère (Grade II) | 35,0 – 39,9 |
Obésité massive, morbide (Grade III) | ≥ 40 |
Des outils sont disponibles pour suivre l'évolution de l'IMC chez l'adulte et de l'IMC chez l'enfant . Chez l’enfant, le suivi de l’évolution de la courbe d’IMC permet de dépister précocement une augmentation pondérale au-delà de celle en lien avec la croissance compris entre 18,5 - 24,9 comme indiqué en pages 79 et 80 du Carnet de Santé .
Les courbes de corpulence des garçons et des filles permet de rapporter la valeur de l'IMC de l'enfant dans la courbe et permet d'évaluer son état nutritionnel en fonction de son âge et de son sexe.
L’obésité réduit l’espérance de vie de 10ans, elle représente un important facteur de risque pour :
Le PNNS a fait un de ses objectifs prioritaires la réduction de 20% de la prévalence de l’obésité et du surpoids chez l’adulte. Il est complété depuis 2010 par le Plan Obésité 2010-2013.
Ainsi une consommation équilibrée et variée peut aider à :
En fonction de la santé globale de la personne, une prise en charge médicale et adaptée peut être nécessaire pour enrayer le phénomène d’obésité ou de surpoids. Le but n’étant pas uniquement la perte de poids mais bien une amélioration de la santé globale de et avec l’individu. La Haute Autorité de Santé a publié en 2001 des recommandations pour la pratique clinique pour le surpoids et obésité de l’adulte.